Blog MAISON IKKOKU

Le Blog MAISON IKKOKU, c'est juste un blog sur le manga de Rumiko Takahashi "Maison Ikkoku" ("Juliette je t'aime")

2006/03/29

Un baiser de verre

C'est le titre du thème de fin du film de Maison Ikkoku Kanketsuhen, "Garasu no kissu" (硝子のキッス) datant de 1988.
Je vous en propose aujourd'hui une petite traduction. Réalisée par mes soins (je n'aime pas trop fuir devant les responsabilités) elle peut être imparfaite mais me semble respecter l'atmosphère de la chanson.

Refrain
Comme un baiser au travers d'une vitre
Si proche mais si lointain
Comme un baiser au travers d'une vitre
C'est un amour à la limite de la frustration

Nous étions installé à un café
Et je buvais un lait chaud
D'un air embarrassé
Tu regardais la ville silencieuse de l'autre coté

Si je faisais preuve d'un peu de courage
Je pourrais prendre ta main dans la mienne
Nous vivons sans même pouvoir depasser
La limite invisible de l'amitié

Si je te disais que je t'aime
Le mur de verre se briserait
Tout en le sachant, quand nos regards se croisent
Nous detournons nos yeux

Au moment de se separer, quand les portes du train se ferment
D'un air triste, tu me fais un geste de la main
Et au bord des larmes, mon visage
Se reflete sur la fenetre

Sans pouvoir se dire je t'aime
Combien de saisons ont passé ?
Je voudrais tendre ma main et te toucher
Mais quelque chose m'en empeche
Et le temps s'ecoule que nous passons dos à dos

~Refrain~

Si vous avez aimé, chantez tous en coeur ^o^/

2006/03/26

En ce 26 Mars 1986...

Euh non, 26 Mars 2006.
Oui, enfin bon, pour ceux qui ne le savent pas encore, ou qui auraient oublié, nous fetons aujourd'hui le 20ème anniversaire de la première diffusion de Maison Ikkoku au Japon. Et oui, c'était le mercredi 26 Mars 1986 sur FujiTV (à 19h30).
Ce fantastique dessin animé arrivera quelques années plus tard en France, dans la version édulcorée qu'on connait tous, sous le titre non moins farfadesque de "Juliette je t'aime". Mais c'est une autre histoire.

Aujourd'hui, souhaitons un bon anniversaire à Maison Ikkoku l'Anime.

Et pour l'evenement, un petit détournement ^^/

2006/03/22

Vous avez dit Audio Drama ???

Les Audio-drama de Maison Ikkoku. Ils ont peut-être appelé ca comme ca car le "drame", c'est qu'il n'y a pas l'image !!! ^^;> (ouais, c'est le principe des Audio Drama, plus bas 'AD')

Même si les BGM de Maison Ikkoku sont un plaisir (voir BGM a en pleurer
), on peut se demander ou est le plaisir a "ecouter un dessin anime" ???

D'autant que bien souvent, les AD ne sont disponibles qu'en version originale.
Les novices n'y trouveront rien de plus que le plaisir d'ecouter du Japonais (ce que j'encourage lors de l'apprentissage de la langue), ou t'entendre de jolies musiques dans le fond.
Ceux qui connaissent mieux la série s'y retrouveront un peu avec les bruits, des indices sur les scènes etc...
Ceux qui connaissent encore mieux la série en VF avec une experience de la VO, pourront eventuellement se plonger das l'audio, en reproduisant mentalement les scènes de l'anime calquée des voix des acteurs (doubleurs?) et les fonds sonores. Exercice pas toujours facile, mais étape necessaire je pense pour apprécier à sa juste valeur.

Personnelement, je ne possède pas les AD de Maison Ikkoku (et n'envisage pas cet achat), mais avec la prolifération des video-player portables, je me demande si l'avenir des AD ne se resume pas juste à ce qu'aura été l'avenir des Laser-Disc ?!

Si vous avez quelque chose à en dire, merci de partager ici votre experience des AD de Maison Ikkoku ^^/. Ou et quand vous les ecoutez, ce qui vous fait opter pour les AD plutôt que pour le visionnage d'un episode etc...

2006/03/20

La pension au coeur de la ville

Pension des Mimosas bien sur. Qu'est-ce qui peut bien avoir influencer un tel choix dans la VF... pas forcement absurde mais bizarre d'avoir choisit cette fleur pour remplacer un "Ikkoku" difficilement interpretable dans un français suffisant court pour qu'il puisse figurer dans le titre d'un dessin anime.
Bref, revenons a notre pension, ou plutôt Maison Ikkoku.
On sait que le thème du temps est indirectement abordé dans Maison Ikkoku.
Par exemple, les saisons qui defilent et s'enchainent avec le Printemps comme pivot. L'horloge de la pension, vieille, et qui ne fonctionne plus (sauf le temps d'une nuit). Le nom de la pension elle-même, "Ikkoku" qui signifie litteralement "instant".
Saviez vous que Tokeizaka (時計坂), qui est le nom de la ville qui accueille les scènes principales de cette série, est composée de "Tokei" (時計) qui signifie "montre" ou "horloge" et de "saka" (坂 prononcé "zaka" par liaison) qui signifie "pente" bien souvent parlant d'un chemin.
Donc, Tokeizaka c'est la ville de la "pendule du chemin en pente". Et force est de reconnaitre qu'on parle ici evidemment de la pendule de la pension. La pension Ikkoku est donc plus qu'un batiment dans une ville de la péripherie de Tokyo. Tokeizaka tourne autour de la pension Ikkoku, qu ien devient son coeur même.
A Tokeizaka, il y a une gare. De cette gare part un chemin qui traverse une rue commercante, passe le long d'un court de tennis, zig-zag jusqu'a un petit bar-snack pour nous emmener un haut d'une butte. Une butte ? Un mont ? Peu importe, à l'arrivée de ce chemin en pente, il y a la pension, theatre de toutes les aventures, ou en tout cas c'est la qu'elles se finissent.
D'ou ma pensée du jour: "tous les chemins menent à Maison Ikkoku"

2006/03/19

Le balai de la concierge... la suite

Bon, rien de fulgurant, mais voici la suite du sujet du 22 Fevrier dernier sur le balai de la concièrge. Et donc, quelques photos de mon takehôki.
Il consiste en une tige de bambou au bout de laquelle sont rassemblées diverses fines branchailles (ou branchouilles comme on dit dans le bouchonnois) d'environ 60 à 70cm.


Ce modèle est un peu plus court que celui que Kyoko utilise.
Et hop, mine de rien, votre serviteur du haut de son metre quatre-vingt (je me suis masqué pour eviter d'être assaillit par mes fans et fidèles lecteurs demain en partant au boulot... pas encore pret pour le star-système).

2006/03/09

Plusieurs façons de voir les choses

Quand il s'agit de se replonger dans sa série preferée (oui, oui, on parle bien de Maison Ikkoku ici), il existe à mon avis plusieurs façons d'envisager la revisite de la pension.

L'ecourteur:
Il est jeune, il est beau (ou belle) mais il est très occupé. Le "raccourciste" ne s'encombre pas de détails et comme accessoirement il est un fan de Maison Ikkoku depuis son plus jeune age, c'est avec un certain plaisir qu'il va relire de façon ponctuelle le chapitre qu'il sent bien sur le moment, en fonction de son humeur. Un jour un episode triste, un jour un episode farfelu ou on rigole bien son sous. L'ecourteur skip de folie, et regarde Maison Ikkoku comme il le souhaite, a son gré et a son humeur. Avec les DVD ou les VCD, il peut faire la même chose avec la version anime.

Le puriste:
Le puriste lui, non content d'être un fervant adorateur de Maison Ikkoku, il a le défaut de ne pas pouvoir regarder la série autrement que dans son entier, et dans sa logique chronologique. Quand il re-regarde Maison Ikkoku, le puriste le fait depuis le premier épisode jusqu'au dernier. Sauter un chapitre ne figure pas à l'ordre du jour. On ne sait jamais, un truc aura peut-être changé ^^;

Le decrocheur:
Un peu entre les 2 au dessus, le decrocheur, il aime le travail bien fait et commence avec motivation par le chapitre numéro 1. C'est la moindre des choses. Oui mais en cours de route, comme son nom l'indique, il decrochera. Plusieurs jours, de longues semaines avant qu'il ne se replonge dans sa lecture. Ou il en était ... ah oui, c'est revenu. Et le voila reparti dans la série.


Et vous, vous vous voyez dans une des catégories ci-dessus ? Peut-être une autre ???

2006/03/08

News TV Drama MI pour 2006

Selon Wikipedia et sa page dédiée à Maison Ikkoku, le TV Drama tant attendu serait diffusé sur Nippon Television (NTV) dans le cadre de "DRAMA COMPLEX".
Si Wikipedia le dit... m'enfin c'est a prendre avec des pincettes (Wikipedia, y dit pas que des trucs intelligents parfois).
Petit détail technique pour ceux qui suivent pas, ou pour ceux qui adorent les détails techniques. Le DRAMA COMPLEX, qu'est-ce que c'est ???
C'est un tranche horaire, chaque mardi de 21h à 22h54, reservée à des "Drama Special" ou telefilms montés à ce format. C'est donc un peu different des TV Drama diffusés regulièrement chaques semaines, puisqu'au lieu des habituels 10 (voir 12) épisodes que comptent generalement les drama, avec "Drama Complex" on n'a droit (seulement) à 1 long épisode original de 1h40mn en gros (faut decompter les pubs). Si c'était vraiment diffusé dans cette tranche horaire, on pourrait attendre ça pour au plus tôt la mi-Avril, car NTV annonce le contenu de Drama Complex jusqu'au début Avril.

Attention, c'est balancé sur Wikipedia mais pas encore officiellement sur le site de NTV. C'est donc vraiment à prendre avec des pincettes (mais bon, je vous le dit parce que c'est bon d'avoir un peu de nouvelles de temps en temps).

PS: J'allais oublier de preciser que NTV, c'est les "héros" qui nous ont arreté la diffusion de Inuyasha en cours de route. Bravo !!!

Ca va nous changer les idées

Le prochain dossier en cours de preparation.
Et de quoi je vais parler dans ce prochain dossier ???
Du jeu de société dedié à notre série favorite.Fini le Monoply, oublié le Cluedo ou autre Risk. Le jeu de société Maison ikkoku, voila qui casse des briques.
Des photos, bien sur, une explication de la regle du jeu, des petits trucs sympas sur ce jeu, et je vais peut-être --rien que pour vous-- simuler une partie effrenée entre moi et mon ego (centrique, comme tous le monde le sait). C'est pour bientôt.
A cette occasion, j'en profiterai pour fournir une photo de mon hôki (voir article anterieur sur le balai de la concierge), puisque ca interesse les gens ^^/
Ca va nous changer les idées tout ça !

2006/03/07

Une naissance et...

En ce jour beau jour de Printemps, Kyoko et Yusaku arrivent à la pension... en taxi. Ils sont accueillis par les pensionnaires. Que se passe-t'il ? Non, ce n'est pas le début d'une fanfic sur Maison Ikkoku. C'est la fin de la série à vrai dire. Le dernier chapitre, celui ou Kyoko rentre à la pension après un séjour à la maternité. Accompagnée de Yusaku bien sur, mais surtout, elle porte la petite Haruka, fruit de leur Amour.
Après le mariage, les jeunes mariés ont décidés de rester à la pension. Un désir de rester dans ce cadre "magique" qu'est Ikkoku ? Ou bien un moyen de mettre de l'argent de coté dans un premier temps. Vivre à la pension ne revient pas si cher (location a prix très raisonnable en comparaison à ce qui se fait dans ce domaine dans la region de Tokyo). Mettre de l'argent de coté pour affronter la vie ... Mettre de l'argent de coté pour ne pas rester en rade plutôt. Les systèmes de santé sont couteux, les salaires sont taxés à droite à gauche, et surtout, la naissance d'un enfant ... et son éducation !!! Un accouchement coute très cher et est non remboursés par... vous avez dit la Sécu ? kézako??? (si vous en avez les moyens, votre accouchement pourra vous couter plus de 800.000JPY, incluant bien sur les frais des nuits à l'hopital).
Je doute que Yusaku ai pu se permettre ce genre de folie.
Avec son boulot d'éducateur, et dans l'attente de la naissance, ils n'ont pas du se permettre beaucoup de loisirs. D'autant que c'est après la naissance que les choses se gatent. L'education n'est pas gratuite au Japon. Elle coute même chere, très chere pour un niveau d'enseignement qui n'a rien a envier à ce qu'on a chez nous. Il y a de bonnes ecoles, renommées bien sur, mais il faut payer encore plus... De toute façon, avant même de penser à l'education, il ne faut pas oublier qu'un bébé, ca ne pousse pas d'Amour et d'eau fraiche. Yusaku qui n'a pas choisit la voie du Salaryman doit avoir bien des soucis en fin de mois.
Rumiko Takahashi aurait bien eu du mal à nous faire avaler que l'ex-étudiant Yusaku amoureux de sa concierge puisse continuer à vivre sa relative douce vie paisible, sur son petit nuage. Est-ce pour ça qu'elle ne nous a jamais honoré d'une suite à Maison Ikkoku ?
Maison Ikkoku est une série souvent décrite comme pleine de réalisme, comparée aux autres grandes séries de Takahashi. Donner, au bon moment, une fin à Maison Ikkoku c'était nous epargner une chute peut-être plus dur. Un dernier moment de réalisme dans une série qui nous aura tous fait rever jusqu'au bout.
Je m'arrete ici pour aujourd'hui. Pas la peine de vous obliger à imaginer des choses pénibles. Et "contentons" nous des 161 chapitres de pur bonheur que Takahashi nous a offert (et des 96 épisodes de l'anime qui vont avec).

2006/03/06

Soichiro, tel chien tel maitre

Tout au départ de la série, Soichiro le chien se voit mechamment adjectivisé par des petits garnement d'ecoliers. "dasai", "busaiku" (il craint, il est moche). Les pensionnaires n'en penseront pas moins au début.
Plus tard, la nièce de Kyoko, Ikuko, parlera de son oncle Soichiro comme de quelqu'un de banal, voire avec un physique pas très commun. On ne pourra jamais vraiment juger, puisque que son visage restera masquer tout au long de la série.
Mais on peux penser "tel chien, tel maitre".
Takahashi nous dévoile ainsi sans en avoir l'air une facette de Kyoko Otonashi. Elle nous montre que Kyoko ne s'arrète pas au physique des gens, qu'elle choisit d'aimer les gens (ou les animaux) pour ce qu'ils sont, et non pour leur apparences.
Et elle aime donc Soichiro, homme au physique banal, tout comme est est attachée à Soichiro, chien sans race aux yeux en formes de patates.
C'est pas pour rien que les 2 rivaux dans la course au coeur de la belle sont si éloignés. L'un est riche, l'autre est fauché. L'un est sportif, l'autre est... fauché. L'un à les dents qui brillent et l'autre est... fauché.

Introduire cet indice sur la mentalité de Kyoko, nous aide aussi a garder espoir pour Yusaku, jusqu'a la fin !
Si ca n'était pas Kyoko ... ^^;