Dossier #2 – Crée par Inuyasha51, le 16 Septembre 2005
Dernière mise à jour par Inuyasha51 le 17 Septembre 2005


Sortez vos mouchoirs

(I) UNE COMEDIE ROMANTIQUE

Dans maison ikkoku, y'a de la joie, mais il n'y a pas que ça, sinon on aurait appelé ça une comedie. Maison Ikkoku c'est une comédie oui, je te l'accorde gros bill, mais une comédie ro-man-tique. C'est un savant mélange mais... quoi? C'est quoi la différence ? C'est simple.

Quand Comédie Elle ecrira, des crises de rire tu connaitras.
Quand Romantisme Elle instaurera, a des larmes tu auras droit.


(NDLR: "Elle" c'est R.Takahashi sensei bien sur)

 

 

(II) DES LARMES QUI MARQUENT


Larmes de rire, de joie, de bonheur contre larmes de desespoir, de colère, de tristesse ... Et Maison Ikkoku ne serait pas notre Maison Ikkoku sans ces passages prenant aux tripes.

Un exemple: les larmes lachées par Kyoko quand elle s'entend dire par un Yusaku en pleine detresse --quand il pense avoir perdu l’amour de Kyoko face à Shun, au chapitre 107 (“la porte fermée”)-- quand il lui dit donc qu'il ne l'a jamais vraiment aimé et qu'il lui souhaite un mariage heureux avec Mitaka.
Tout part d’une sorte de malentendu comme souvent, et cette scène reste pour moi un moment fort de la série car la relation Kyoko-Yusaku arrive a une sorte de point de non retour après des mots intenses et choquants, de Yusaku pret a abandonner son amour et ses rêves. Les larmes versées par Kyoko à ce moment sont pour moi un passage bouleversant. Mais ces larmes sont aussi en fait un pont qui laissera a Yusaku une occasion de revenir sur les rives de l'amour dans la quete du coeur de Kyoko. Surpris de voir des larmes coulées sur les joues de sa concièrge, il cherchera a en connaitre la raison. On connait la suite.


 

 

 



 

 

 

 

(III) UN PALMARES


Des larmes versées, il y en a eu.
Comme dit la chanson, les garcons ne pleurent pas (mais c'est qu'une chanson). Voici donc un petit recap statistique du nombre de scènes ou la gente féminine nous laisse entrevoir ses faiblesses, au cours des 161 chapitres de Maison Ikkoku.

1. Otonashi Kyoko: 22 scènes -- c'est un peu normal, c'est le personnage feminin principal

2. Kujo Asuna: 8 scènes -- pas mal pour un personnage qui finalement n'apparait pas si longtemps que ca. La demoiselle est hyper sensible.

3. Nanae Kozue: 5 scènes -- fallait-il y ajouter les scènes  ou elle a des poussieres dans les yeux, pu alors les scènes  ou Yusaku la fait pleurer dans son imagination ?

4. Yagami Ibuki: 3 scènes -- elle est jeune et se laisse emporter facilement en sentiments.


Mention speciale pour Roppongi Akemi, personnage solide qui cache sans doute un coeur tendre. Elle pleurera quand même une fois, et encore au téléphone depuis l'hotel Alpha ou ivre, elle demandera à Yusaku de venir la chercher. Des larmes calculées (pour se faire payer la chambre) ou sincères sur le moment (se serait-elle fait larguer) ?
C'est sans compter les scènes  des personnages feminins plus que secondaires qui n'apparaissent que le temps d'un episode, comme par exemple pendant les voyages en solo respectifs de kyoko ou de Yusaku.


(IV) C’EST COMME ÇA QU’ON L’AIME


Dans ce savant melange comico-romantique, R.Takahashi fait l'ascenceur avec nos sentiments, aussi bien en nous portant dans des moments de joie et de detente bon enfant, qu'en nous entrainant dans la tourmente et les doutes des amours naissantes de nos heros.

C’est aussi ce qu’on aime dans Maison Ikkoku et qui nous accroche. Ce n’est pas un conte plat et fade, mais bel et bien le récit dramatique de la vie de gens quasiment comme vous et moi (j’ai bien dit “quasiment”).



Par
Inuyasha51.