Blog MAISON IKKOKU

Le Blog MAISON IKKOKU, c'est juste un blog sur le manga de Rumiko Takahashi "Maison Ikkoku" ("Juliette je t'aime")

2006/03/29

Un baiser de verre

C'est le titre du thème de fin du film de Maison Ikkoku Kanketsuhen, "Garasu no kissu" (硝子のキッス) datant de 1988.
Je vous en propose aujourd'hui une petite traduction. Réalisée par mes soins (je n'aime pas trop fuir devant les responsabilités) elle peut être imparfaite mais me semble respecter l'atmosphère de la chanson.

Refrain
Comme un baiser au travers d'une vitre
Si proche mais si lointain
Comme un baiser au travers d'une vitre
C'est un amour à la limite de la frustration

Nous étions installé à un café
Et je buvais un lait chaud
D'un air embarrassé
Tu regardais la ville silencieuse de l'autre coté

Si je faisais preuve d'un peu de courage
Je pourrais prendre ta main dans la mienne
Nous vivons sans même pouvoir depasser
La limite invisible de l'amitié

Si je te disais que je t'aime
Le mur de verre se briserait
Tout en le sachant, quand nos regards se croisent
Nous detournons nos yeux

Au moment de se separer, quand les portes du train se ferment
D'un air triste, tu me fais un geste de la main
Et au bord des larmes, mon visage
Se reflete sur la fenetre

Sans pouvoir se dire je t'aime
Combien de saisons ont passé ?
Je voudrais tendre ma main et te toucher
Mais quelque chose m'en empeche
Et le temps s'ecoule que nous passons dos à dos

~Refrain~

Si vous avez aimé, chantez tous en coeur ^o^/

3 Comments:

  • At 3/30/2006 08:16:00 PM, Anonymous Baf said…

    Ouiiiiiiii !
    Merci pour cette traduction !

    Je peux te donner celle d'Ookaze, pour comparer :

    Comme un baiser à travers une vitre...
    Bien que nous soyons si proches,
    Nous sommes si distants...
    Comme un baiser à travers une vitre...
    Je ne tiens plus, tant je t'aime.

    Sous le ciel du soir,
    Assise sur la chaise d'un café...
    Je buvais un lait chaud...
    Toi, face à moi,
    Le visage embarassé...
    Tu regardes la ville silencieuse.

    Alors que si je pouvais avoir un peu plus de courage...
    Je pourrais prendre ta douce main...
    Les amis, cette ligne que l'on ne peut voir...
    Ils vivent simplement sans pouvoir la franchir.

    Si de ma bouche je disais "je t'aime"...
    Le mur de verre se briserait...
    Bien qu'on le sache,
    Lorsque nos yeux se croisent...
    Nos deux regards se détournent.

    C'est la séparation, lorsque les portes du train se ferment...
    Lorsque tristement, tu dis au revoir de la main...
    Mon visage plein de larmes...
    Se reflète en double sur la fenêtre.

    Sans dire une fois "je t'aime"
    Combien de saisons sont passées ?...
    Alors que nous tendons les mains en voulant les rejoindre...
    Quelque chose nous en empêche.

    Le temps passe pendant que...
    Nous sommes dos à dos.
    Comme un baiser à travers une vitre...
    Bien que nous soyons si proches,
    Nous sommes si distants...
    Comme un baiser à travers une vitre...
    Je ne tiens plus... tant je t'aime !

     
  • At 3/31/2006 07:33:00 AM, Blogger inuyasha51 said…

    Ohhhh comme ca, je fais des trucs qui sont déjà fait ???!

    Mais c'est amusant de comparer les traductions. Il y a quelques differences, mais celles que je ne note en particulier, c'est la notion de sujet de la phrase. Je, Tu, Nous... ces differences me rappele combien la structure grammaticale japonaise peut devenir approximatif, plus encore lorsqu'il s'agit d'une chanson ou de poêmes ^^ (mais je suis satisfait par mes choix, sauf peut-être sur l'histoire du lait chaud mais on ne le sera qu'en demandant au compositeur).

    Merci Baf pour cette info.
    Juste au passage, je prefère ma trad. Peut-être que c'est la même chose que quand on fait soi même la cuisine. On a un peu tendance à moins en sentir les defauts et a l'aimer un peu plus ^^;
    Je reviendrai avec d'autres trad, qu'on se le dise ^^/
    A bon entendeur

     
  • At 3/31/2006 05:05:00 PM, Anonymous Baf said…

    Moi, j'aime bien les deux ^^

    De toutes façons elle sont très voisines ! Je ne vois que la phrase : "Nous vivons sans même pouvoir depasser La limite invisible de l'amitié" qui est significativement différente dans la version d'Ookaze (notamment la place de "amis"

    Ookaze a tendance à traduire le plus fidèlement possible jusqu'à du mot à mot, parfois. C'est pour ça que nous avions de bonnes discussions sur l'adaptation de la série, c'est à dire les tournures de phrase.

    C'est vrai que, débutant dans l'apprentissage de cette langue, j'en aperçois la fausse facilité. Mais ça la rend encore plus fascinante et encore plus adaptée à la littérature !

     

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